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Soulager les douleurs chroniques, c'est possible !

SANTÉPublié le 19 octobre 2020

Migraine, douleurs post-opératoires ou liées au cancer, lombalgie, fibromyalgie, endométriose… les douleurs “chroniques” sont extrêmement nombreuses et gâchent bien souvent la vie des personnes qui en souffrent. Malgré un certain fatalisme chez les patients, il est pourtant aujourd’hui possible de les soulager. De nombreuses méthodes, médicamenteuses ou non-pharmacologiques, sont à la disposition du patient. Une prise en charge efficace doit être personnalisée et reposer sur une approche pluridisciplinaire.

QU'EST-CE QU'UNE DOULEUR CHRONIQUE ?

On parle de douleur chronique lorsqu’en dépit d’un traitement bien conduit, cette dernière persiste depuis plus de trois mois, peu importe son intensité et sa localisation. Loin d’être anecdotiques, les douleurs chroniques touchent près d’un Français sur trois, pourtant, plus de 70 % d’entre eux ne reçoivent pas de traitement approprié ni de suivi psychologique quand cela est nécessaire.

De multiples répercussions

Les douleurs chroniques ne sont jamais anodines car elles entraînent des répercussions progressives sur la vie quotidienne. Elles peuvent rendre plus dif!cile la conduite des activités personnelles et professionnelles, pousser à limiter ses déplacements en cas de gêne, causer des troubles du sommeil et donc augmenter la fatigue. Elles peuvent également avoir un retentissement sur les relations avec un risque de désocialisation et s’accompagner d’une certaine souffrance morale et d’anxiété pouvant conduire à la dépression.

Agir sans attendre

En présence de douleurs persistantes, il est crucial d’en parler rapidement à son médecin traitant car, plus la douleur s’installe dans le temps, plus elle est dif!cile à prendre en charge. En cas de consultation tardive, les douleurs peuvent s’aggraver, s’intensi!er, se déplacer, notamment lorsqu’elles sont de type neuropathiques, c’est-à-dire caractérisées par des lésions nerveuses.

Les centres spécialisés dans la douleur

Dans un premier temps, le médecin généraliste va chercher à soulager le patient mais lorsqu’il n’y a pas d’amélioration ou de solution thérapeutique trouvée, il est nécessaire de s’orienter vers un centre spécialisé. En France, il existe 243 structures spécialisées dans la douleur chronique, labellisées par les agences régionales de santé, accessibles sur recommandation de son médecin. Leur objectif est d’identi!er au mieux les causes de la douleur et son cheminement a!n de la traiter sous tous les angles grâce à une prise en charge globale et multidisciplinaire.

QUELS MÉDICAMENTS POUR LES DOULEURS CHRONIQUES ?

De l’antalgique disponible sans prescription à la morphine et ses dérivés en passant par les antidépresseurs, il existe tout un arsenal de traitements en fonction de l’intensité et de la nature de la douleur. Pour traiter les douleurs d’intensité faible à modérée, les antalgiques sont recommandés en première intention. Les plus courants sont le paracétamol et les anti-in"ammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou l’aspirine. Ces produits sont efficaces et sûrs s’ils sont utilisés selon les recommandations indiquées. À l’inverse, en cas de surdosage, ils présentent des risques#: le paracétamol peut causer des lésions au foie. La prise quotidienne et prolongée des AINS expose à des risques d’accidents digestifs et de complications rénales.

Vigilance avec l’automédication

Depuis janvier dernier, les traitements antalgiques tels que le paracétamol ou l’ibuprofène ne sont plus disponibles en libre accès dans les pharmacies. Cette disposition vise à réduire le risque de mésusage dans le cadre notamment de l’automédication. Le médecin et le pharmacien sont là pour vous conseiller sur les bonnes pratiques d’automédication. Notamment, il est plus ef!cace de prendre des antalgiques à intervalles réguliers pour calmer une douleur chronique que de prendre des médicaments à la demande, quand la douleur se réveille. Pour les douleurs non soulagées par les antalgiques «périphériques» non opioïdes, des analgésiques à base de codéine ou de tramadol peuvent être prescrits par le médecin. Ils sont souvent associés à des antalgiques de niveau 1 a!n de combiner les béné!ces des molécules et gagner en ef!cacité tout en réduisant les effets indésirables.

Des opioïdes pour les douleurs intenses

En cas d’échec ou de douleurs très intenses, le médecin pourra recourir à des antalgiques opioïdes forts, c’est-à-dire la morphine et ses dérivés. La prescription d’opioïdes forts est rigoureusement encadrée. Le médecin informe et évalue au préalable les risques potentiels de dépendance du patient. En cas d’effets indésirables persistants ou pour prévenir une quelconque accoutumance en cas de résistance à la douleur, il procédera à la rotation des opioïdes en les remplaçant par une autre molécule.

Les antidépresseurs

Les douleurs neuropathiques, liées le plus souvent à une lésion du système nerveux (après une intervention chirurgicale, un traumatisme ou en raison de certaines pathologies comme le diabète ou le cancer), répondent mal aux antalgiques traditionnels. Certains antidépresseurs et antiépileptiques, seuls ou associés à des antalgiques, sont alors fréquemment utilisés pour leur action analgésique qui agit différemment et avec moins d’effets indésirables. Ils sont particulièrement prescrits pour les douleurs dues au zona ou les névralgies faciales. En cas de douleurs réfractaires, des alternatives thérapeutiques telles que des séances de perfusions d’anesthésiques faiblement dosés comme la kétamine ou la lidocaïne peuvent être proposées.

CINQ APPROCHES COMPLÉMENTAIRES POUR APPRIVOISER LA DOULEUR

L’approche médicamenteuse permet de soulager le patient mais elle ne constitue pas la principale réponse à la douleur. Un traitement mêlant plusieurs stratégies thérapeutiques donne de bons résultats et réduit la part des médicaments prescrits.

L’hypnose

L’efficacité de l’hypnose dans la prise en charge de la douleur est validée par de nombreuses études. L’hypnose est un état de veille au cours duquel le praticien va inviter son patient à mobiliser son imagination a!n d’induire un état de relaxation. En détournant l’attention du patient de sa souffrance, l’hypnose peut moduler son degré d’intensité pour la rendre plus supportable. Cette approche psychologique aide aussi à mieux gérer les émotions et l’anxiété générées par la douleur.

L’acupuncture

Les aiguilles, disposées en des points spéci!ques sur le corps, stimulent le système nerveux et activent les mécanismes antidouleur naturels de l’organisme pour provoquer un effet antalgique et relaxant. Agissant de la même façon, l’auriculothérapie, ou acupuncture auriculaire, est une technique de ré"exothérapie qui consiste à placer les aiguilles au niveau du pavillon de l’oreille, une zone privilégiée puisqu’elle est une véritable cartographie du corps. Elle est particulièrement ef!cace pour traiter les douleurs neuropathiques.

La musicothérapie

Écouter de la musique dans un but thérapeutique peut apporter un réel soulagement. Les séances de musicothérapie doivent être élaborées selon un protocole articulé en trois phases. D’abord un rythme stimulant, puis un tempo plus lent pour conduire à la relaxation, réduire les tensions musculaires et ainsi, le ressenti de la douleur, avant de !nir sur un rythme plus dynamique. Elle stimule la production de neurotransmetteurs naturels qui agissent sur la réduction de la douleur tout en provoquant des émotions positives.

La méditation de pleine conscience

La souffrance, répercussion psychologique de la douleur, est omniprésente dans l’esprit des patients douloureux chroniques et conduit aux ruminations et à l’accentuation du ressenti. La méditation s’efforce d’ouvrir le champ de la conscience à d’autres phénomènes en invitant le patient à prêter attention à sa respiration, aux parties de son corps qui ne souffrent pas, aux sons… Il ne s’agit pas de chasser la douleur mais de la diluer dans une réalité plus vaste. L’attention est focalisée sur l’instant présent pour n’être ni dans le passé, ni dans le futur, c’est-à-dire ni dans le souvenir de la souffrance, ni dans son anticipation. Ef!cace sur les douleurs d’intensité modérée, elle requiert régularité et entraînement.

Le TENS

La neurostimulation électrique transcutanée, ou TENS, est un dispositif qui envoie un courant électrique de faible intensité – via des électrodes placées sur la peau à proximité des zones douloureuses et reliées à un petit boîtier – qui va interférer avec le signal de la douleur. Il contribue à atténuer le ressenti de la douleur pour la rendre plus supportable. Il stimule également la production d’endorphines, une substance antalgique naturellement sécrétée par l’organisme.

 

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