Incontinence, et si on en parlait plus librement ?

ELLE EST FRÉQUENTE

On estime que près de trois millions de personnes pourraient être touchées par l’incontinence urinaire en France. Elle concerne tous les âges de la vie et environ une femme sur trois de plus de 70 ans et 28 % des hommes au-delà de 90 ans.

ELLE ALTÈRE CONSIDÉRABLEMENT LA QUALITÉ DE VIE

L’incontinence peut limiter considérablement les activités physiques et perturber la vie sociale, sexuelle et professionnelle. Elle entraîne bien souvent des répercussions d’ordre psychologique. Il est ainsi fréquent de voir des patients regretter a posteriori d’avoir longtemps différé leur consultation.

ELLE EST BIEN PRISE EN CHARGE

On traite très bien l’incontinence. Elle peut être prise en charge via une rééducation menée par un kinésithérapeute spécialisé, voire résolue par la pause d’une bandelette (TVT) sous l’urètre. Des traitements médicamenteux peuvent être préconisés pour soigner une hyperactivité vésicale ou une incontinence d’urgence. Celle-ci peut aussi nécessiter une intervention chirurgicale qui vient réguler les nerfs commandant la vessie. Reste que pour pouvoir la soigner correctement, il est indispensable de consulter un médecin afin de déterminer sa cause.

IL EXISTE DES SOLUTIONS POUR GARDER SA LIBERTÉ

Si les traitements peuvent nécessiter du temps, il existe de nombreuses solutions pour garder intacte sa liberté de mouvement en dépit des fuites. Les protections hygiéniques pour les règles sont loin d’être adaptées, en revanche, des protège-slips aux sous-vêtements étanches, vous trouverez une solution adaptée à votre morphologie et à l’importance des fuites.

ELLE PEUT TOUT SIMPLEMENT RÉSULTER D’UN TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX

Certains traitements peuvent, selon les cas, causer ou aggraver l’incontinence : les médicaments contre l’hypertension, les antidépresseurs, les médicaments pour soigner le coeur et le rhume, les relaxants musculaires, les somnifères. Demandez conseil à votre pharmacien.

Quelques conseils ...

À faire

• Réduire sa consommation d'alcool; de café, de thé et de cola qui stimule l'envie d'uriner.
• Boire plutôt le matin et l'après-midi que le soir.

À éviter

• Les sports qui forcent sur le périnée, comme la course à pied, l'aérobic, le tennis ou le volley-ball.

En savoir plus :

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